mercredi 6 juillet 2011

Ludovic Passamonti, consultant web et ecommerce

Bonjour Ludovic, peux tu commencer par te présenter ?
J'ai bientôt 37 ans, marié, heureux papa d'une fille de 13 mois, et j'habite en Normandie dans une chaumière que je retape le week-end. Je travaille dans le web depuis 12 ans. J'ai commencé ma carrière dans une agence web en 1999 comme chef de projet, puis j'ai gravi les échelons jusqu'à gérer le département internet d'une grosse agence parisienne de communication. Au bout de 5 ans, j'en ai eu marre et j'ai pris un congé sabbatique. J'ai tout plaqué et je suis parti seul, faire un tour du monde en routard. Quand je suis rentré, je ne me voyais plus reprendre un travail en agence, alors je suis parti chez l'éditeur d'une grosse plateforme de blogging et de feedback management.

En 2008, J'ai décidé de m'installer en Normandie pour suivre celle qui allait devenir mon épouse. J'ai vite pris goût à mon nouveau cadre de vie, si bien que j'ai décidé de me mettre à mon compte, en tant que consultant e-commerce freelance pour continuer d'en profiter au quotidien.

Quelle est l’histoire de ton blog ? Peux tu nous le présenter ?
J'ai commencé le blog le jour où j'ai démarré mon activité de consultant indépendant. Il me fallait une vitrine pour proposer mes services et me faire connaitre. Comme je suis nullissime en prospection commerciale, c'est le seul moyen que j'ai trouvé, pour ne pas engager des frais de communication. Je me suis mis à écrire des articles pour donner des conseils gratuits à ceux qui se lancent dans l'e-commerce, pour partager ma vision du web et mon expérience de la gestion de projet. Au début, je dois admettre que c'était vraiment pas terrible, j'ai cherché mon axe éditorial pendant quelques mois. Et puis, j'ai essayé de rester le plus naturel possible, d'insuffler un peu plus de personnalité dans l'écriture, et cela a fonctionné.


Quelle importance ce blog a-t-il pris pour toi au fil du temps ?
Il a pris une importance au delà de ce que je pouvais imaginer. En 2 ans, le blog est tout simplement devenu essentiel pour mon activité car plus de la moitié de mes clients m'ont connu grâce au blog. Ce sont souvent des lecteurs fidèles, qui ne sont plus à convaincre sur le niveau de mon expertise, si bien qu'ils me contactent naturellement le jour où ils ont besoin d'être accompagnés sur leurs problématiques e-commerce.

Comment est-ce que tu développes la visibilité et le référencement de ton blog aujourd’hui ?
Je ne fais rien de spécial car j'ai peu de temps à y consacrer. Au début, j'ai inscrit le blog dans quelques bons annuaires, et j'ai un peu travaillé mon linking avec des blogs parlant d'e-commerce via des échanges ou en laissant des commentaires sur des blogs dofollow.
Depuis 1 an et demi,  je ne fais rien d'autre que tweeter mes articles, les partager sur Facebook et parfois Viadeo. C'est tout. Le secret est probablement dans le contenu des articles, que j'essaye de garder le plus intéressant possible pour favoriser la viralité auprès de ma communauté de lecteurs.
Depuis quand est ce que tu blogues ?
J'ai commencé à bloguer quand je me suis lancé dans mon projet de tour du monde en 2005. Au début, je voulais juste partager le récit et les photos de mon voyage avec ma famille et mes amis. Mais à ma grande surprise, le blog a connu un énorme succès, et je me suis pris au jeu.

Un jeune projet web qui a retenu ton attention.
Paris-sharing.com. C'est un site qui permet aux parisiens de louer leur appartement vacant à des touristes de passage à Paris, mais aussi de faire un échange de logement, ou de trouver une chambre d'hôte chez un particulier. Le site propose un service clé en main qui est unique sur ce marché en pleine expansion.



Du coup, je suis en train de m'impliquer à titre personnel dans le projet pour aider à son développement. J'en parlerai sur mon blog quand le moment sera venu.

Un modèle d’entrepreneur?
Loïc Lemeur
Non pas vraiment, j'admire les entrepreneurs tout simplement, et suis fier d'en faire parti. Mais si je dois en citer quelques uns, je dirai Charles Branson, Steve Jobs, mais aussi Loïc Lemeur. Je suis épaté par le virage qu'il a réussi à faire prendre à Seesmic après l'échec de sa plateforme de conversation vidéo.

As tu une expérience du E-commerce ?
Pas directement dans le sens ou je n'ai jamais eu mon propre site e-commerce. Mon expérience du e-commerce, je l'ai acquise auprès d'une centaine de clients grands comptes, PME et TPE, que j'ai accompagné et conseillé quand j'étais en agence web, et maintenant à tant qu'indépendant. J'ai longtemps eu les mains dans le cambouis à la place des clients, si bien que, parfois, je connaissais mieux l'entreprise qu'eux !

Ton/Tes sites préférés ?
Sans hésitation, Google et sa galaxie de services que j'utilise au quotidien. Je suis toujours scotché par la capacité d'innovation de cette entreprise, pas la simplicité et l'efficacité de ces services.

Les blogs que tu lis quotidiennement ?
Il y a en une quinzaine dans mon flux RSS "e-commerce" et plus d'une centaine en vrac sur le SEO, les médias sociaux, l'entreprenariat. Disons je lis régulièrement les blogs de mes confrères Olivier Sauvage alias Capitaine Commerce, François Ziserman, mais aussi Olivier Levy de Blog e-commerce, et le très bon http://www.info-ecommerce.fr tenu par Benoit Gaillat et Romain Boyer.

Avec l’ascension des nouveaux médias sociaux tel que Facebook, penses tu que le blog a encore de belles années devant lui ?
Ca dépend du type de blog.
Je pense que les blog professionnels et d'information ont encore un bel avenir. Le mien ne s'est jamais aussi bien porté depuis que j'utilise mon compte Twitter et mon compte Facebook. Les réseaux sociaux sont des relais de visibilité pour ces supports, et ne constitue pas un medium concurrent, car l'information qualitative reste sur le blog.
Par contre, les Skyblogs et autres plateformes de blog du même genre ont probablement du soucis à se faire car on voit bien que les jeunes se déportent sur Facebook dont les fonctions sociales correspondent mieux à l'usage qu'ils ont d'internet.

Une petite citation pour finir ?
Seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin.
C'est ma grande réflexion du moment car j'ai bien conscience qu'en restant seul, ma marge de progression en terme de nombre de clients ne va pas pouvoir beaucoup évoluer. Avec 6 projets en simultané, je suis au maximum de mes capacités quotidiennes de travail. Donc j'explore quelques pistes...



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